MARIE GAUTHIER

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Dans la série des aquarelles « l’absolu, sous nos pas… » dont le titre est emprunté à Sylvie Germain, le pinceau se balade et sépare la lumière unitaire du départ par des lacis de lignes qui, en s’entrecroisant ou en se superposant définissent des formes de mouvements, de déplacements, où se reconnaissent des éléments de paysages, de végétations, de corps... Cette danse légère qui marque l’avènement de la forme laisse penser à Alechinsky. La fluidité des couleurs retient ou délie la lumière, dans un papier absorbant qui fait corps et témoigne du processus poïétique de l’incarnation de l’œuvre.
Un pied s’y glisse et se pose, tel le pas de Dieu « en visite » au Jardin…*
 

Marie Gauthier
Septembre 2007